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Quels avantages sociaux devez-vous offrir à vos employés en Afrique du Sud ?
Bien que le gouvernement sud-africain impose certains avantages statutaires aux employeurs, les entreprises ne doivent pas se contenter des avantages de base pour attirer les meilleurs talents. Le guide de Remote sur l'embauche de collaborateurs en Afrique du Sud vous renseigne sur de nombreux sujets, notamment le droit du travail, la paie et les avantages sociaux. Ici, nous examinons tout particulièrement les avantages sociaux en Afrique du Sud.
Tous les employés sud-africains ont droit à des avantages sociaux à condition de travailler à temps plein. En Afrique du Sud, un emploi à temps plein correspond généralement à des semaines de 40 à 45 heures.
Les employeurs peuvent mettre en place des périodes d'essai pour évaluer les employés avant de les embaucher définitivement. Les employés ont droit aux avantages statutaires même pendant leur période d'essai. La seule différence entre une période d'essai et un emploi régulier est que les employés en période d'essai peuvent être licenciés plus facilement.
En Afrique du Sud, les freelances n'ont pas droit aux avantages sociaux. Les employés sous contrat à durée déterminée peuvent avoir droit à certains avantages en fonction de la nature du contrat. Les employeurs doivent veiller à ne pas faire d'erreur dans la classification des freelances, car cela constituerait une enfreinte au droit du travail sud-africain définissant sur la correcte utilisation des contrats à durée déterminée.
En Afrique du Sud, les employés qui effectuent des heures supplémentaires ont droit à une rémunération spécifique. Les employés ne peuvent effectuer que trois heures supplémentaires par jour, et jusqu'à 10 heures supplémentaires par semaine. Si l'employé est d'accord, ce plafond peut être augmenté à 15 heures par semaine pour un maximum de deux mois par an.
Le taux de rémunération des heures supplémentaires doit être au moins égal à 150 % du salaire habituel.
Le dimanche, les employés reçoivent systématiquement une rémunération en heures supplémentaires. Les employés qui travaillent habituellement le dimanche doivent recevoir une rémunération d'au moins 150 %. Sinon, cette rémunération doit s'élever au moins à 200 %.
En Afrique du Sud, les employés qui le souhaitent peuvent recevoir la rémunération de leurs heures supplémentaires sous la forme de congés payés supplémentaires. Les employeurs ne peuvent pas obliger leurs employés à accepter des congés payés supplémentaires en lieu et place de la rémunération due. Les employés qui acceptent des congés payés au lieu de la rémunération des heures supplémentaires acquièrent leurs heures de congé sur une base identique : 150 % dans la plupart des cas, 200 % pour les employés qui ne travaillent pas habituellement le dimanche.
En Afrique du Sud, les congés payés sont une obligation légale. Pour respecter la législation nationale, les employeurs doivent ainsi offrir à leurs employés un nombre minimum de jours de congés payés.
Les employés à temps plein doivent bénéficier de 15 jours minimum de congés payés par an, en plus des congés payés octroyés pour tous les jours fériés. Si un jour férié tombe un week-end, le jour férié payé est reporté au lundi suivant pour les employés. L'Afrique du Sud compte 12 jours fériés par an.
En Afrique du Sud, les employeurs doivent autoriser le report des congés payés non utilisés. L'employeur ne peut pas supprimer les jours de congés non utilisés. Lorsque les employés quittent l'entreprise, ils ont droit au paiement de tous les congés payés non utilisés.
Si ces lois semblent suggérer que les employés peuvent cumuler indéfiniment leurs congés payés, la pratique ne le permet généralement pas. Bien souvent, les employeurs peuvent fixer des dates d'expiration pour les congés payés non utilisés. L'équipe juridique de Remote aidera votre entreprise à mettre en place une politique de congés payés conforme au droit sud-africain.
L'Afrique du Sud oblige également les employeurs à fournir un autre type de congé rémunéré : le congé de responsabilité familiale. Les employés peuvent en bénéficier après quatre mois consécutifs d'emploi chez le même employeur à raison de quatre jours par semaine en moyenne.
Le gouvernement sud-africain établit des conditions strictes pour l'utilisation du congé de responsabilité familiale. Les employés ne peuvent utiliser ce congé qu'après la naissance d'un enfant, pour s'occuper de leur propre enfant malade ou en cas de décès d'un membre de la famille proche.
Les membres de la famille proche dont le décès ouvre droit au congé de responsabilité familiale sont les suivants :
Conjoint ou partenaire légal
Parent
Parent adoptif
Petit-enfant
Grand-parent
Frère ou sœur
Les employés bénéficient de trois jours de congé de responsabilité familiale par an. Le cumul du congé de responsabilité familiale est réinitialisé chaque année à la date anniversaire du premier jour d'emploi de l'employé. Les employés ne peuvent pas cumuler ou reporter les jours correspondant au congé de responsabilité familiale. Si les trois jours obligatoires reflètent la pratique la plus courante, les employeurs peuvent offrir des congés supplémentaires.
En Afrique du Sud, le congé maladie n'est pas inclus dans les congés payés. En revanche, les entreprises sud-africaines doivent offrir ce congé sur une période de trois ans, à l'issue de laquelle le solde est renouvelé.
Les employés bénéficient d'un jour de congé maladie pour chaque période de 26 jours de travail au cours de leurs six premiers mois d'emploi. Ensuite, les employés ont immédiatement accès à une banque de congé maladie comprenant au minimum 30 jours rémunérés. Pour les employés qui travaillent habituellement six jours par semaine, la banque de congé maladie compte 36 jours.
La banque est réinitialisée au bout de trois ans, à la date anniversaire de l'embauche. Les employés ne peuvent pas cumuler leurs jours de congé maladie : les jours non utilisés ne sont pas reportés sur la prochaine période de trois ans.
Les congés pris au cours des six premiers mois sont déduits de la banque totale. Si les employés utilisent la totalité des congés maladie de leur banque et quittent l'entreprise avant trois ans, l'employeur n'a droit à aucun remboursement pour les heures prises.
Lorsqu'un employé prend deux jours consécutifs de congé maladie, l'employé peut exiger un justificatif fourni par un professionnel de la santé. Le vendredi et le lundi ne sont pas considérés comme des jours consécutifs.
En Afrique du Sud, les employées ont droit à un congé maternité non rémunéré d'au moins quatre mois. Bien que les employeurs ne rémunèrent généralement pas leurs employées en congé maternité, le fonds gouvernemental sud-africain UIF prend en charge 60 % du salaire de l'employée pendant un maximum de 121 jours.
Les employées peuvent commencer à prendre leur congé maternité un mois avant la date prévue de l'accouchement. Les employées qui viennent d'accoucher doivent obtenir une autorisation médicale spéciale pour reprendre le travail avant six semaines.
Auparavant, les partenaires des femmes qui accouchaient ne bénéficiaient pas d'un congé parental protégé par l'État. En 2020, l'Afrique du Sud a promulgué de nouvelles lois accordant des droits au congé parental. Les employeurs doivent désormais accorder au moins 10 jours de congé parental non rémunérés aux partenaires suite à la naissance d'un enfant. Pendant cette période, les parents peuvent demander les allocations de l'UIF. Les employés ne peuvent prendre un congé parental qu'une seule fois par année civile.
Bien que le système de santé publique du pays soit encore jeune, l'Afrique du Sud fournit des soins médicaux gratuits à tous les habitants du pays. Toutefois, l'assurance santé publique n'offre pas la même qualité de soins que les assurances privées. C'est pourquoi de nombreux employeurs choisissent d'attirer les meilleurs talents en leur promettant une meilleure couverture.
En Afrique du Sud, les employeurs ont le choix entre deux types d'assurance santé. Tout d'abord, l'entreprise peut s'associer à un fournisseur d'avantages sociaux pour offrir une assurance collective à tous les employés. Beaucoup de grands employeurs choisissent cette option. Dans les entreprises de moindre envergure, où les équipes sont moins nombreuses, l'employeur choisit généralement de verser une allocation permettant aux employés de choisir leur propre régime de santé.
En Afrique du Sud, la couverture médicale peut être très coûteuse. C'est pourquoi les meilleurs talents du pays ne s'intéressent généralement qu'aux employeurs offrant une couverture santé supplémentaire.
Comme dans de nombreux pays, les entreprises sud-africaines accordent généralement une prime de fin d'année à leurs employés. Cette prime, souvent appelée 13e mois, est versée en décembre et représente un mois de salaire pour chaque employé. S'il n'existe aucune obligation légale, le 13e mois fait partie des attentes les plus courantes.
Votre entreprise a choisi de verser la prime du 13e mois ? N'oubliez pas d'en tenir compte dans le calcul de la retenue à la source.
En Afrique du Sud, de nombreux employeurs proposent à leurs employés un système de cotisation pour leur retraite. Dans certains secteurs, les employeurs peuvent imposer une participation obligatoire à ces régimes, et ce pour tous les employés. Des régimes à prestations définies aux régimes à cotisations définies, les caisses de retraite présentent de grandes différences. Les cotisations sont déductibles des impôts dans une certaine limite.
Lorsque les conditions requises sont réunies, le gouvernement sud-africain verse une pension aux personnes de plus de 60 ans et aux personnes souffrant d'un handicap permanent. Ce régime public est basé sur les besoins. Il n'est pas financé par les cotisations des employés et des employeurs à ce régime.
Les employeurs doivent s'inscrire et cotiser à l'UIF en Afrique du Sud. Ce fonds finance les allocations versées aux chômeurs temporaires, aux jeunes parents et aux personnes handicapées.
Le calcul des cotisations à l'UIF est simple : 1 % du salaire de l'employé versé par l'employé, et 1 % versé par l'employeur. Les cotisations sont versées chaque mois à l'UIF.
La SDL est un impôt applicable uniquement aux entreprises. Elle est basée sur le montant total de la paie versée par l'employeur. Les fonds du SDL permettent aux travailleurs de développer leurs compétences. Comme les cotisations à l'UIF, les cotisations à la SDL s'élèvent à 1 % du total des salaires, mais les employés n'y contribuent aucunement à partir de leur propre salaire.
La COIDA est le fonds sud-africain d'indemnisation des travailleurs qui se blessent ou contractent une maladie sur leur lieu de travail. L'indemnisation est versée aux travailleurs blessés indépendamment de toute faute. Chaque personne blessée au travail est éligible, quelles que soient les circonstances de la blessure. Les cotisations varient considérablement d'un secteur et d'une entreprise à l'autre. Remote aide les entreprises à calculer et payer leurs cotisations à la COIDA en Afrique du Sud.
Remote dispose de toute l'expertise et l'assistance nécessaires pour vous aider à offrir les meilleurs avantages à votre équipe basée en Afrique du Sud. Que vous ayez un seul employé ou des dizaines, Remote veille à la conformité de votre entreprise tout en lui permettant de proposer des avantages compétitifs, susceptibles d'attirer les meilleurs talents. Contactez-nous dès aujourd'hui à l'adresse sales@remote.com pour en savoir plus sur nos solutions d'emploi à l'international et d'Employer of record en Afrique du Sud.
Les experts en RH à l'international de Remote vous donnent des conseils pratiques pour mettre en place un plan d'avantages sociaux pertinent au niveau local et conforme aux normes internationales, ce qui vous aidera à attirer et à fidéliser les meilleurs talents du monde entier.
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