Hongrie

En Hongrie, les employeurs sont généralement tenus de fournir un motif (par écrit) à tout employé licencié. La raison doit être clairement énoncée et factuelle.

Les employeurs ne peuvent pas licencier un salarié en congé de maternité, en congé parental, en congé pour service militaire volontaire de réserve ou dans d'autres cas protégés par la loi hongroise.

Pour licencier un employé en Hongrie, l'employeur doit donner un préavis de 30 à 90 jours. Cette période ne s'applique pas aux salariés sous contrat à durée déterminée dont l'engagement se termine à la date prévue dans l'accord.

Le délai de préavis de base de 30 jours est prolongé en fonction de l'ancienneté du salarié dans l'entreprise :

• 5 jours supplémentaires après trois ans de service

• 15 jours supplémentaires après cinq ans de service

• 20 jours supplémentaires après huit ans de service

• 25 jours supplémentaires après 10 ans de service

• 30 jours supplémentaires après 15 ans de service

• 40 jours supplémentaires après 18 ans de service

• 60 jours supplémentaires après 20 ans de service

En Hongrie, les indemnités de licenciement vont d'un mois de salaire à neuf mois de salaire, en fonction de l'ancienneté et de l'âge du salarié concerné. Les contrats de travail doivent préciser les attentes et les procédures en matière d'indemnités de licenciement afin d'éviter tout malentendu. Les salariés ont droit à une indemnité de licenciement lorsqu'ils sont licenciés unilatéralement par leur employeur, lorsque celui-ci ferme ses portes et dans certaines situations d'acquisition.

En Hongrie, la période d'essai maximale est de trois mois. À l'issue de la période d'essai, l'employé est considéré comme un salarié à part entière et bénéficie de toutes les protections prévues par le droit du travail hongrois, même si aucune période d'essai n'a été spécifiée dans le contrat de travail.